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volodia37

24 avril 2011

petits quatrains

I
 
Elle rayonne l'univers à chacun de ses pas
Et tout le mien en son prisme se reflète
Et si mon esprit divague au nirvana des étoiles
Elle engendre avec elle une danse parfaite
 
II
 
Pantin de sang, marionnette de douceur
Tu déambule sur le front brulant des damnés
Ou de mille soleils la chair vive d'un baisé
A jadis su défier le plus cinglant des cœurs.
 
                                                                                                                          [volodia gaubert]
 
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24 avril 2011

Ma mélinée

 
De vos traits, la lueur éclatante
Fait surgir une fois de plus en moi,
Mélancolie, espoir et joie.

J'en suis encore tout ébloui
Comme d'une nouvelle tressaillante,
Excitante et pleine de vie.

Je n'en puis plus de vous admirer
Comme un tableau d'art aux milles secrets.
Des courbes nocturnes de vos yeux
Piégeant la noirceur de l'abime,
Aux oriflammes ambrés et fougueux
Dessinateur de vos formes félines.

Mais je ne peux vous approcher,
Prit par la peur de déchirer
Cette toile empli de mystères
Chasseuse de mes rêves amères.
 
 
[Volodia Gaubert]
24 avril 2011

Belle, sous ta peau tendre et fleurissante, Se

Belle, sous ta peau tendre et fleurissante,
Se languit vermeil, ton sang, au soir de la vie.
Et si ta verdeur, encore, s'épanouit,
En auras-tu profité? Las, petite arrogante !

En auras-tu profité avant,Que ne sonne l'heure?
Toi qui embaumais l'âme du damoiseau.
Tu t'enlise de lit en lit, de tombeau en tombeau
Pour qu'hume ta dernière natte, un tapis de fleurs.
 
 
[Volodia Gaubert]
24 avril 2011

Toi le loqueteux,le crève la faim, le pauvre

Toi le loqueteux,le crève la faim, le pauvre hère,
Toi le misérable, le fatigué, le traîne misère
Déformé par les rues,Acculé par la vie
Les étoiles pour toit,Le trottoir pour logis.

De ta veste délabrée, de ton bonnet troué
Aux canettes vides laissées sur le bas-coté,
Tu est le déchet d'une société cannibale.

Tu es l'être témoin de ta propre galère,
Tu es l'être qui demain changera la terre,
Pour que plus aucunes marges,ne soit un terminal.
 
 
[Volodia Gaubert]
24 avril 2011

Aux ventres ronds

Tu naitras comme ton horloge et tes murs
Dans l'élogieux fracas d'un murmure,
D'un œil ouvert sur ton nouvel univers
Entre le néant et le sein de ta mère.
 
Tu grandiras, un pied dans la tombe
Et pour peindre ce triste chemin,
pour subsister a l'hécatombe,
Tu connaitras les femmes et le vin.
 
Il y aura milles raisons de se pendre,
Il y auras milles raisons de partir.
Mais comme pour tout, il faudra attendre,
Dans la patience, attendre de mourir.
 
[volodia gaubert]
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24 avril 2011

Il est triste

Il est triste de se dire que mes yeux
S'entrecoupent aux horizons gris-bleus,
Colosses de bitumes, âpres tours,
Assis sur mes collines vertes d'amours.
 
Il est triste de se dire que jamais
Tes lignes n'épouserons les miennes
Pour encore effleurer les valons,
Aux extases suaves de passions.
 
Il est triste de se dire que ce soir,
Morts aux rivages du passé mes espoirs
Crient a la lune ruisselante
Mes larmes,en cette brèche saillante.
 

[Volodia gaubert]
 
24 avril 2011

A la première


 
Tu es la vie,
qui ne souris plus.
Cet élan d'envie,
que j'ai perdu.
Je me suis effondré
devant l'innocence,
la pureté de ton sourire.
 
Ho ! J'aurais pu dépérir
pour cette beauté,
cette flamme qui danse,
tout derrière tes peurs.
Rare sont ceux qui la voie
et la mienne se meure
que tu n'accepte pas cela.
 
Je t'aimais avant de te connaître,
Tes charmes inscrit dans mon être
serons a jamais l'éclatante couleur
du tableau gris de mes cris.
Tu a redonné souffle a mon cœur
et a mon espoir aussi.
 

[volodia gaubert]
24 avril 2011

Crève

Mon pauvre papillon noir, voguant sur un quai,
Bataille d'une larme une feuille oublié.
Il amène avec lui de vieux souvenirs
Qu'un jour, je ne sais pourquoi, j'avais cru voir mourir.
 
Il vogue abattu sur les corps décharnés
Que la mer, sombre et calme, s'est vu rejeter.
Par un brouillard épais, d'une douce odeur marine,
Il traine ses ailes lourdes en fardeau, son spleen.
 
Et c'est dans ce paysage, morose à pleurer
Que mon beau papillon s'en ira a jamais
Pour, sur l'onde clair, se poser entre ciel et terre
Emportant avec lui mes vieux rêves amères.
 

[Volodia gaubert]
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